Janvier 2016 - DDIFFUSION

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Janvier 2016

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SANS COMMENTAIRE ........................!



A 72 ans bientôt ......... voici le bilan de ma génération ........LA HONTE de laisser à mes enfants et petits enfants ce triste constat ......... SANS COMMENTAIRE ............!

et la dette continue avec cette pollution, ce non respect de notre planète, de la nature ........!

et on développe encore des technologies polluantes .........!

JEUNESSE réveilles-toi .........!


POUR INFORMATION .........tous concernés .......!

NOS GOUVERNANTS SE MOQUENT DE LA VIE SUR TERRE ........... il est vrai que notre planète est trop peuplée .......... la mort à petits feux est sans doute programmée ........ quelle tristesse pour les générations à venir ....... !
LES GÉNIES DE L'INNOVATION S’INSTALLENT À LAS VEGAS
Du 6 au 9 janvier se déroulera l'édition 2016 du CES, un salon dédié à l’innovation. Entreprises et start-up du monde entier présenteront à Las Vegas les nouveaux appareils de demain.
Il est le rendez-vous incontournable des acteurs de la tech dans le monde. Le CES 2016 (Consumer Electronic Show), un salon dédié aux nouvelles technologies, va rouvrir ses portes ce mercredi 6 janvier 2016 à Las Vegas (Etats-Unis). Tous les ans, les pointures de l’innovation s’y retrouvent afin de dévoiler leurs derniers bijoux et concepts.
La particularité de ce rendez-vous se trouve dans son thème : l’innovation au sens large. A l’inverse des keynote, ce dernier regroupe une multitude de domaine comme le web, l’automobile, l’habitat, ou la sécurité par exemple. Dans les rangs du salon se glisseront d’énormes entreprises comme Samsung ou Tesla, des start-up, des analystes, des journalistes et des professionnels de la grande distribution. La France y sera aussi représentée puisque 190 start-up présenteront leurs produits. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a d’ailleurs tenu a félicité cet entrain : «Dans ces temps de morosité, vous portez une partie de l'optimisme du pays», a-t-il déclaré.










POUR INFORMATION ……….tous concernés …….. !

Du vécu …… sans doute une LAPALISSADE pour certains !
L’importance d’une denture saine : résonances dentaires, ce sont les liaisons des dents avec les organes,
l’ensemble du squelette (vertèbres, articulations etc …..) et le plexus solaire (centre de l’état émotionnel)





POUR INFORMATION ………. Tous concernés ….. !
Une mise au point sur l’exploitation des ABEILLES ….. Elles sont sur terre pour travailler, ce sont des laborieuses naturellement ……. Elles ont une durée de vie très courte ……… Les hommes qui récoltent les produits des ruches ne tuent pas les abeilles à la tâche, elles vivent pour çà …….. Elles donnent les fruits de leur labeur !


POUR INFORMATION .......... tous concernés !
Vivre sans protéines animales !
Les réduire pour en consommer moins, mais des produits de qualité .......!



POUR INFORMATION......... tous concernés
Choisir le bon carburant ...........
Des repas énergétiques ............ éliminer les produits morts et industriels ........!
C'est la Naturopathie et l'approche du
Docteur Catherine KOUSMINE


POUR INFORMATION …… tous concernés ……. !
BOULIMIE CHRONIQUE
Je suis né le 09 septembre 1944, à la libération , de parents, grands parents, arrières grands parents qui ont soufferts des deux guerres.
Fils unique, j’ai tout simplement, été élevé avec une nourriture trop riche et trop grasse ( les belles années 50 et 60), victime d’atavisme alimentaire, déclanchant très tôt ......... la boulimie.
Mon bilan de santé est catastrophique :
•à 8 ans, visite médicale scolaire, tendance à l’obésité.
•à 12 ans, référence du directeur de l’établissement scolaire pour « vanter » la qualité de la cantine.
•adolescent et adulte surcharge pondérale de 10 à 30 kgs, vivre avec des problèmes ligamentaires, entorses aux genoux, aux chevilles et tous les maux dus à une alimentation non adaptée et non équilibrée.
•en janvier 2000, à 56 ans, visite médicale du travail, ...... glycémie : 4,20…………
Perte de poids de 1995 à 2010 => 25 à 30 kgs soit 1à 2 kgs / an
Glycémie & Poids stabilisés depuis !
Il faut combattre la boulimie et éviter les mauvais carburants ..........!
Faisons le bilan alimentaire d'une personne vivant 80 ans :
Temps passé à table : 6 à 8 ans (pour 2 heures par jour)
Nombre de repas : 87000 repas
Quantité d'aliments absorbés : 35 à 40000 kg
Quantités de boissons ingurgitées : 25 à 35 m3
Peut-on affirmer que de telles quantités qui transitent par les voies digestives n'ont pas d'impact sur notre santé ?
« Équilibre alimentaire », Jean-Claude Rodet


POUR INFORMATION ........ un produit indispensable pour la protection des parois artérielles !
Consommé depuis + de 20 ans en gélules ( complément nutritionnel) ....... résultats spectaculaires ......!!


POUR INFORMATION ……..tous concernés ….. !!
Exemple de Médecine Energétique… !
HYPERTENSION …….. ! Depuis 2001, déjà 15ans, je vais chez le médecin que pour des examens préventifs, depuis 4 ans ne n’avais plus de médecin traitant déclaré ( 2 départs en retraite ), le 23 Novembre 2015, je décide et choisi mon médecin traitant.
Je passe sur les détails de ma visite, au contrôle de la pression artériel, surprise !!!: 17/ 9
Le médecin me propose un suivi de 5 jours avec 3 x 3 contrôles : matin, midi et soir
, j’ai bien de l’hypertension 16-9 / 15-8

CONCLUSION :

Incompréhension, puisque donneur de sang, j’avais 1ou 2 contrôles par an et régulièrement 13-8 ( 50 ans de don de sang )
Comme d’habitude je décide donc de prendre ma santé en main (+ de 50 ans de recherche)
CAUSE n° 1 l’état émotionnel : en effet quelques soucis et tracas quotidiens de la vie
CAUSE n° 2 l’alimentation : surpris puisque j’ai une alimentation stricte, je recherche et je trouve. Au moment de la canicule je redécouvre l’Antésite de mon enfance, des années 50, seule façon de couper un verre d’eau.
J’ai repris cette consommation depuis AOUT, SEPTEMBRE,OCTOBRE & jusqu’au 23 NOVEMBRE pour éviter toute consommation de sucre et autre sirop …. !
Et je découvre que l’une des principales causes de L’HYPERTENSION , c’est la consommation importante et régulière de réglisse ……
Voilà j’ai trouvé ….. ARRÊT complet de consommation de réglisse ………. Aujourd’hui j’ai lu 13-8 sur le contrôleur …… ! Puisque depuis le 24 novembre je consomme des compléments nutritionnels : 1 HUILE ONAGRE gélule 2 AIL gélule 3 GELEE ROYALE gélule
4 INFUSION DE FEUILLES SECHEES DE GUI DE SAULE (récoltées sur le saule d’un pré voisin)……


POUR INFORMATION : tous concernés .......!
UNE SANTE illimitée, c'est possible !!!

!!

POUR INFORMATION : tous concernés .....!
Le préventif pour éviter les pa

thologies lourdes de notre civilisation ..

POUR INFORMATION : tous concernés …… !
LA MESURE DU pH
La bio-électronique, créée en 1948 – après 20 ans de recherches – par l’ingénieur hydrologue Louis-Claude Vincent, fut utilisée pendant 50 ans, par de nombreux scientifiques français et étrangers.

Malgré des millions de mesures et une utilisation dans plusieurs pays (Allemagne, E.U., Canada ...) la technique est resté marginale en France bien qu’elle soit très efficace :
- pour déterminer l’état de vitalité (ou de maladie) des êtres vivants (humains et animaux).
- pour favoriser la restauration de la santé en permettant un choix rationnel des produits à utiliser.
- pour connaître la qualité biologique des aliments, des boissons, des cosmétiques etc...
Notions sur la technique bio-électronique
La bio-électronique est une technique physico-chimique utilisant, à température donnée les mesures du pH, du rH2 et de la résistivité électrique (rô) es solutions aqueuse
Ph salive : 6.5 Ph urine : 6.8 Ph sang : 7.2 ....... c'est la santé !
Ph : salive, urine, sang .....!.... bandelette test en pharmacie ........!
L’équilibre acido-basique de l’organisme
Le potentiel hydrogène (ou pH) mesure l'activité chimique des ions hydrogènes (ou protons) en solution. Plus couramment, le pH mesure l’acidité ou la basicité d’une solution. Ainsi, dans un milieu aqueux à 25 °C, une solution avec un pH inférieur à 7 est acide, supérieur à 7 est basique et égal à 7 est neutre


POUR INFORMATION : tous concernés …… !
La géobiologie : santé de l’habitat
Un gaz mortel qui vient du sol
2éme cause du cancer du poumon après le tabac ……. !
Le radon, gaz radioactif qui émane des roches du sous-sol, atteint dans certaines maisons des taux alarmants. La France est touchée comme les autres pays, mais sa population n'est pas avertie

Combien de vitamine C doit-on consommer chaque jour


INFORMATION : toutes concernées

LA CONTRACEPTION : LES PILULES

Son principe, trois effets conjugués.
S'opposer à l'ovulation : Les oestro-progestatifs, par leur effet anti-gonadotrope, freinent les sécrétions hypophysaires et en particulier empêchent la survenue du pic ovulatoire.
Provoquer une atrophie muqueuse : L'association oestro-progestative génère une muqueuse endomètriale de moindre épaisseur, moins propice à la nidation. Ce phénomène a pour effet entre autres de diminuer le volume des règles.
Epaissir la glaire cervicale : En milieu de cycle non protégé, les oestrogènes, seuls présents vers le 12ième jour, font sécréter une glaire filante et transparente. L'association contenue dans la pilule génère une glaire peu abondante et trouble.

Les hormones utilisées sont des variantes chimiques de celles sécrétées par l'organisme .
Avantage d'utiliser des hormones modifiées, on renforce leur effet " désorganisant ".
Inconvénient, des effets secondaires sont possibles et restreignent l'utilisation des pilules après quarante ans.
Les produits.
La plupart des pilules oestroprogestatives combinent les deux sortes d'hormones.
Le composant progestatif diffère par sa nature mais pas pour ce qui est de son rapport dose/efficacité. L'autre, l'oestrogène, est proposé à trois dosages: fort, cinquante gamma, moyen autour de trente, faible à vingt. La première pilule, en 1960, ENOVID titrait cent cinquante gamma ! !

Les trois dosages correspondent à des utilisations différentes.
---- Les " cinquante gamma " ne sont plus guère prescrites qu'à la suite d'un curetage. En effet, elles favorisent à ce dosage la repousse de l'endomètre qui a été rasé lors du curetage.
---- Le dosage intermédiaire convient à la majorité des patientes.
---- Le dosage faible, séduisant sur le principe - minimum de produit correspondrait à minimum d'effets secondaires - présente pourtant quelques menus inconvénients. La dose absorbée est toujours suffisante pour décapiter le pic ovulatoire hypophysaire et désorganiser les ovaires, mais pas pour les mettre complètement au repos. On se retrouve alors avec des sécrétions internes persistantes ajoutées à la prise médicamenteuse. Les praticiens qui ont à leur disposition une sonde endovaginale retrouvent souvent un aspect d'ovaires "polykystiques" chez les patientes.

L'effet contraceptif peut être obtenu en n'utilisant que le progestatif.
Là aussi, on trouve trois dosages.
---- Le faible pour des pilules à vingt-huit comprimés est réservé aux femmes allaitantes.
---- Un dosage moyen, qui est obtenu en utilisant une progestérone, dérivée d'un nor-stéroïde ou d'un nor-prégnane. La molécule est anti-gonadotrope. Ce dernier type de contraception est un peu moins sûr que l'association oestro-progestative traditionnelle. Il est donc indiqué principalement pour des patientes qui ont passé la quarantaine. Elles sont a priori moins fécondes, et on craint pour celles-ci les effets secondaires des oestrogènes de type phlébite. Pour éviter l'aménorrhée fréquemment rencontrée lors de la prise de ces produits, on peut associer, les cinq derniers jours, la prise d'un œstrogène du type de ceux utilisés en ménopause, 17 béta ou valérate d'oestradiol.
---- Le dernier dosage, fort, se sert de produits retard.( Une IM par trimestre ). Les inconvénients, ce sont les métrorragies, les difficultés de reprise du cycle et l'incertitude causée par la non survenue des règles. En effet, il s'installe une aménorrhée puisqu'il n'y a plus de variations hormonales. Cette dernière méthode est très pratique dans les cas où la patiente ne peut, pour cause de puérilité, de déséquilibre mental ou autre, assumer une prise quotidienne et réglée.
Quelques conseils concernant la prise des pilules
: Les pilules microprogestatives.
Elles doivent être prise tous les soirs sans exception. Elles sont toutes monophasiques. Il faut les faire avaler quasiment à heure fixe, et persuader les patientes de ne pas les oublier.

Les pilules classiques oestroprogestatives.
Conseiller la prise le soir, il y a moins d'oubli.
Comme la plupart des boîtes contiennent vingt et un comprimés, donc trois fois sept, cela correspond à trois semaines de prise. On doit observer une semaine d'arrêt. Le résultat, le premier comprimé de la plaquette est pris le même jour de la semaine. Il faut indiquer cela aux patientes, c'est un moyen d'éviter les retards à la reprise après les menstruations.
Autre principe, quand un comprimé est oublié, la patiente doit le prendre dès qu'elle se rend compte de sa gaffe, quelle que soit l'heure. Pour ce qui est de la pilule suivante, elle ne change rien à ce qui devait en être de sa prise. Il peut donc arriver qu'elle en prenne une le matin ou à midi et une le soir, ou bien deux d'un coup le soir. Les désagréments ne sont pas rares, nausées lors de la prise de plusieurs comprimés, saignements ensuite.

Les effets indésirables à signaler.
Ceux répertoriés dans la littérature médicale sont très nombreux. Elles en trouveront la liste sur le petit feuillet qui accompagne la plaquette de comprimés.
Ceux rencontrés en pratique quotidienne sont plus rares et moins graves.
J'en dresse une petite liste, non exhaustive :
---- Les nausées et tensions mammaires, plus rares avec les dosages utilisés aujourd'hui, elles s'estompent souvent après quelques cycles de prises.
---- La prise de poids, que les patientes redoutent toujours, à raison, il ne faut pas le cacher. Elle peut être maîtrisée par des efforts d'équilibre alimentaires et d'activité sportive concédés dans les trois premiers mois de la prise.
---- Les métrorragies qui surviennent entre les règles imposent un petit bilan à la recherche d'une cause organique avant de changer de produit, ou de s'en accommoder.
---- A l'inverse, on rencontre quelques aménorrhées. Sans caractère péjoratif, elles inquiètent souvent la patiente.
---- Chloasma ou " masque de grossesse " qui s'est estompé après l'accouchement peut réapparaître à l'occasion de la prise de la pilule.
Est-il nécessaire de rappeler aux fumeuses l'augmentations des risques cardio-vasculaires ?
Une petite recommandation à faire aux porteuses de lentilles oculaires, il survient parfois des intolérances sous pilule, comme au cours de la grossesse.

Quelques désagréments sont le prélude à des ennuis plus importants.
Ce sont :
---- Les maux de tête qui résistent aux petits traitements,
---- les migraines inhabituelles,
---- les troubles visuels accompagnés ou non d'élévation des chiffres de la tension artérielle.
Ils imposent l'arrêt de la prise.

La pilule du lendemain.
Cela s'adresse aux femmes qui ne désirent pas de grossesse, mais qui pour une raison ou une autre n'étaient pas protégées lors d'un rapport sexuel.
Le but de cette thérapeutique est de modifier principalement la muqueuse, si possible en déclenchant des règles, afin d'empêcher la nidation.
Cela consiste en la prise, au maximum dans les trois jours qui suivent le rapport, de deux comprimés d'une pilule fortement dosée, à cinquante gamma ( STEDIRIL ), renouvelée douze heures après. L'efficacité de la technique a pu être démontrée.
Ça n'est certainement pas une habitude à encourager. C'est anxiogène et responsable de troubles digestifs. C'est tout de même préférable à une interruption de grossesse.

SECURITE
Les conclusions d’une large enquête épidémiologique anglaise initiée il y a 35 ans sont aujourd’hui publiées dans le Lancet (2003 ; 362: 185-91). Les pilules contraceptives n’augmentent pas le risque de décès quelle qu’en soit la cause (excepté pour le cancer du col utérin) chez les non-fumeuses.
En cas de tabagisme intensif, il y aurait une légère augmentation du risque de décès par cardiopathie ischémique.

Cette étude menée a été initiée en 1968 auprès de 17000 femmes alors âgées de 25 à 39 ans. Les données de suivi ont été recueillies jusqu’à la fin 2000. Comme l’on s’y attendait, une augmentation des décès par cancer du col de l’utérus chez les femmes qui avaient toujours utilisé la pilule contraceptive était plus que contrebalancée par une réduction du risque de décès par d’autres cancers de l’utérus ou de l’ovaire.

NB :ESCULAPE Le cancer du col de l'utérus n'est pas un cancer hormono dépendant mais lié à une pathologie infectieuse par des virus HPV. L'augmentation des cancers du col chez les femmes utilisant la pilule contraceptive est donc probablement à rapprocher d'une augmentation du nombre de partenaires.. et donc du risque d'infection Source :

LA MEDECINE ENERGETIQUE ! :

La pilule contraceptive accentue considérablement les besoins en vitamine C, ainsi que la présence d'infections

La vitamine C, l'aliment essentiel à la vie en toutes saisons
Histoire de la vitamine C
On sait que l'homme et le singe sont parmi les très rares "animaux" incapables de synthétiser la vitamine C. Selon le Dr Scoby "il s'agit d'une tare génétique qui semblerait dater de 12,5 millions d'années. Que s'est-il passé au juste, c'est difficile de le savoir ? Il est probable que cela coïncide avec une catastrophe planétaire qui a eu lieu à l'époque : effondrement du continent de MU et de l'Atlantide, du déluge, etc... Une bonne partie de l'humanité aurait alors été anéantie. Ceux qui ont survécu et ont repeuplé la terre étaient probablement des populations semi-aquatiques et essentiellement frugivores. Ils avaient dû s'adapter, depuis des milliers d'années, à ce style de vie. Par conséquent, ils n'avaient plus besoin de synthétiser la vitamine C de par leurs habitudes frugivores, comme la plupart des singes. En reprenant une alimentation diversifiée, les humains se sont retrouvés en état de carence chronique en vitamine C, c'est-à-dire en scorbut".
La description du scorbut figure sur des rouleaux de papyrus égyptiens datant de 1550 avant notre ère. L'ancien Testament y fait référence. Hipocrate décrit la maladie chez les soldats de l'époque 450 ans avant J.C. La carence en vitamine C a fait des ravages ; Vasco de Gama, en 1497, perd 100 marins sur 160 au cours de son voyage de Lisbonne aux Indes. Il semble que les marins puisent leurs réserves (3 à 4 % par jour) les trois premiers mois, puis la maladie s'installe : faiblesse, dépression, irritabilité, essoufflement rapide, douleurs musculaires, puis les gencives et le nez saignent par fragilisation capillaire, le teint devient gris, la fièvre s'installe, et hémorragies et infections emportent les malheureux.
Ce n'est qu'entre le XVI ème et le XVII ème siècles que Jacques Cartier, John Hawkins puis James Lancaster, James Lindt et enfin James Cook trouveront le remède à ce fléau : consommer des végétaux frais, tisanes d'aiguilles de pin, plantes et jus de fruits, jus de citron, choucroute ...
Qu'en est-il aujourd'hui ? Il est évident que les besoins de l'homme moderne en vitamine C sont en augmentation sous l'effet du stress, des pollutions ambiantes et de l'appauvrissement de la nourriture.
Depuis plus de 30 ans des scientifiques réputés, notamment le Pr Linus Pauling, ont redécouvert les besoins de l'homme en vitamine C. Linus Pauling, Prix Nobel en 1954, a oeuvré en faveur de la vitamine C, il a essayé de faire comprendre aux scientifiques et aux médecins l'immense intérêt de la vitamine C.
Les travaux de Linus Pauling aux USA, ont mis en évidence l'importance de doses massives de vitamine C dans le renforcement de l'immunité bien sûr, mais aussi dans la réparation des tissus. Ses recherches ont porté sur un grand nombre de troubles physiologiques (maladies cardio-vasculaires, cancers, cataractes, affections cutanées, etc.).
Principales sources naturelles de vitamine C
Fruits frais : groseilles, fraises, citron, oranges, kiwis, acérola.
Légumes frais : chou-fleur, brocoli, poivron, pomme de terre et le persil.
La vitamine C se trouve essentiellement dans les végétaux frais, mais il faut savoir qu'elle est particulièrement instable. La chaleur, l'exposition à l'air (au-delà de quelques heures), la dissolution dans l'eau sont autant de causes qui nuisent à son efficacité. Les fruits et les légumes destinés à être mis en conserve ou bien surgelés subissent préalablement un "blanchiment" qui détruit jusqu'à 95 % de la vitamine C. Le stockage des légumes peut provoquer jusqu'à 80 % de dégradation de la vitamine C . Inutile de parler de la cuisson où près de 95 % de la vitamine C contenue dans les fruits et légumes peut-être détruite. La lacto-fermentation en revanche (comme pour la choucroute) la préserve presque intégralement.
Il existe de nombreux suppléments avec de la vitamine C. Il faut cependant préférer les produits comportant de la vitamine C naturelle, telle que l'acérola par exemple, car ils contiennent naturellement les bioflavonoïdes (la rutine, l'hespéridine, la diosmine, etc.), ceux-ci sont des facteurs de résistance capillaire et de diminution de la fragilité des vaisseaux sanguins.
En présence des bioflavonoïdes, la biodisponibilité de la vitamine C augmente en supprimant son pic d'absorption de la vitamine C, responsable des phénomènes d'excitation, d'irritabilité, d'insomnie, etc. Les bioflavonoïdes prolongent l'effet protecteur de la vitamine C.
L'absorption digestive de la vitamine C est bien meileure si les muqueuses de la bouche entrent en jeu. Il faut donc sucer les comprimés pour obtenir la meilleure efficacité.
Principales fonctions de la vitamine C
la vitamine C ou acide ascorbique est la plus célèbre des vitamines, car elle joue un rôle important dans la défense générale de l'organisme, ceci est bien connu, en particulier dans la prévention et la guérison des rhumes et des grippes.
Elle intervient essentiellement dans les réactions d'oxydoréduction en stoppant les mécanismes d'oxydation effrénée, par prêt de ses électrons...
Ce qui est moins connu, c'est le rôle pur et simple d'aliment essentiel à la vie que lui reconnaissent certains chercheurs, au même titre que les protéines ou les lipides, car elle n'a ni la formule chimique d'une vitamine, ni ses propriétés particulières.
Selon les critères de la bioélectronique de Vincent, la vitamine C crée un terrain acide et réduit, c'est-à-dire les conditions de la guérison et de la réparation des cellules.
elle agit comme un antioxidant très puissant dans la prévention et la lutte contre le vieillissement ; elle évite la déshydratation liée à la vieillesse (à condition qu'elle soit consommée sous une forme la plus naturelle possible ;
elle aide dans la prévention et la guérison des infections de type viral et microbien ;
elle aide à guérir et à cicatriser les tissus (brûlures, plaies, etc.) ;
elle stimule les facultés intellectuelles ;
elle améliore les performances sportives ;
elle favorise l'absorption intestinale du fer et a, de ce fait, un effet antianémique ; il est intéressant d'associer la prise de la vitamine C à de la spiruline qui contient beaucoup de fer ; cette association permet de mieux assimiler le fer contenu dans le spiruline.
Ce qui est moins connu : la vitamine C joue un rôle important dans la formation du collagène et aide à réparer les cellules endommagées, les fibres élastiques, les os et les dents. Il faut savoir que sans vitamine C, l'organisme est incapable de fabriquer le collagène.
elle est très utile en cas d'ostéoporose, de problèmes articulaires et de dégénérescence du cartilage, de façon générale ;
elle aide également à lever des "barrières" dans les processus de guérison émotionnelle ;
la vitamine C protège contre certains effets néfastes de la pollution et du tabac ;
la vitamine C augmente considérablement le niveau de tolérance au stress et de ce fait elle a des effets bénéfiques sur l'humour. Elle détend et aide à se sentir centré. L"élocution devient plus facile et l'esprit plus clair, et les peurs tendent à diminuer dans le quotidien.
Vitamine C et mode d'emploi
Normalement il n'y a pas d'effets toxiques reconnus.
Quelques précautions sont toutefois à prendre :
Il est très important de consommer la vitamine C sous une forme naturelle, telle que l'acérola pure, sans ajout d'acide ascorbique de synthèse, ni de sucre.
Chez certaines personnes, la vitamine C prise en dehors des repas peut provoquer des brûlures d'estomac ; d'après certains médecins, il vaut mieux alors la prendre soit juste avant ou juste après le repas ; chez d'autres médecins, il ne faut pas la prendre près des repas pour lui conserver son acidité, donc son efficacité.
Attention : chez certaines personnes très tendues émotionnellement et qui vivent des rancoeurs anciennes, la vitamine C peut entraîner un processus de nettoyage peu agréable (ballonnements, gaz, éructations, brûlures d'estomac), dans ce cas il est utile de diminuer les doses.
Attention également lors des prises importantes de vitamine C au risque d'endormissement inattendu chez les personnes stressées et qui commencent à se détendre sous l'effet de la vitamine C.
Il est également déconseillé d'arrêter brutalement les prises de vitamines C à forte dose. Il vaut mieux diminuer progressivement pour éviter les risques de carence.
Pensez à boire suffisamment d'eau pendant une cure de vitamine C à base d'acérola pour éliminer les déchets et pour réhydrater l'acérola qui est un concentré de fruits.
Dose quotidienne :
Combien de vitamine C doit-on consommer chaque jour ?
En fait, les besoins en vitamine C varient d'un individu à l'autre. Il n'y a pas de risque connu d'hypervitaminose. D'après certains chercheurs, tel que Linus Pauling, ou certains médecins tel que le Dr Scohy, il faut prendre des doses importantes de vitamine C dans les processus de réparation : de 4 à 10 grammes par jour, voir plus selon les pathologies. (1g =1000 mg).
Pour le Dr Scohy, la dose moyenne à prendre en entretien quotidien est de 4 à 6 g par jour (4000 à 6000 mg).
Les apports conseillés en France sont :
Nourrissons : 35 mg/jour
Enfants de 1 à 3 ans : 35 mg/jour
Enfants de plus de 4 ans : 40 à 60 mg/jour
Adolescents 13 à 19 ans H/F : 60 à 100 mg/jour
Hommes et femmes adultes : 60 à 100 mg/jour
Femmes enceintes et femmes qui allaitent : 80 à 100 mg/jour.
En général, les conditions de vie moderne (pollution, stress, tabac, alcool, pilule contraceptive, etc.) accentuent considérablement les besoins en vitamine C, ainsi que la présence d'infections.
Chacun doit déterminer son besoin personnel

La mammographie sauve des vies, oui mais.




« La mammographie sauve des vies » affirment les publicités pour le dépistage du cancer du sein. Elles s'étalent dans les magazines, les abribus et les gares, et sont destinées aux femmes de toutes origines.

Cependant, les grandes revues scientifiques, celles qui sont lues par l'élite sociale et médicale, expliquent le contraire.

C'est encore le cas d'un tout récent numéro d'une des plus prestigieuses revues scientifiques du monde, Nature, qui consacre un dossier au sujet :
« Les campagnes de santé publique donnent souvent aux femmes un message simple : la mammographie sauve des vies. Mais les données scientifiques derrière sont si floues que les experts ne parviennent pas à se mettre d'accord sur qui a vraiment besoin d'être dépisté. (...) Le Swiss Medical Board soutient la suppression pure et simple des campagnes de dépistage. »

Le Swiss Medical Board est l'autorité de Suisse qui évalue l'efficacité des procédures médicales [1]. La Suisse est considérée comme ayant le meilleur système de soin en Europe après les Pays-Bas [2].
Ce n'est pas nouveau
Les personnes qui exercent leur esprit critique sur les consignes de santé savent depuis longtemps qu'il faut se méfier des mammographies.

Ainsi, il y a trente-deux ans, le Dr Henri Pradal, pharmaco-toxicologue, alertait :
« Il est facile de démontrer que la radiographie des seins de toute une population féminine particulièrement exposée au cancer provoque davantage de processus cancéreux qu'elle n'en dépiste [3]. »

Une étude, publiée le 20 octobre 1993 dans le Journal of National Cancer Institute, montrait une augmentation très nette du cancer du sein après les traitements par rayons de certaines maladies bénignes du sein chez les femmes âgées de plus de 40 ans au moment des premiers traitements.

La plus grande étude jamais réalisée pour évaluer l'impact du dépistage par mammographie, réalisée au Canada sur 90 000 femmes et publiée en 2014 dans le British Medical Journal, a conclu que les femmes ayant réalisé des mammographies ne vivaient pas plus longtemps que les autres [4].

L'équipe responsable de l'étude était si perplexe devant ces résultats qu'elle décida d'en différer la publication.

Cornelia Baines, médecin épidémiologiste à l'université de Toronto qui a participé à l'étude, explique :

« Nous avons décidé d'attendre car nous pensions qu'il fallait peut-être encore deux ans pour voir apparaître les bienfaits du dépistage. Mais vingt-cinq ans plus tard, ils n'ont toujours pas apparu [5]. »
La réponse des médecins majoritaires
Cette étude a évidemment déclenché un coup de tonnerre dans les milieux médicaux, et en particulier chez les radiologues et cancérologues qui vivent littéralement de la mammographie.

Des dizaines millions de mammographies sont réalisées chaque année dans le monde. C'est une industrie qui pèse lourd en équipements comme en emplois et en budgets de communication. Si les mammographies sont « gratuites » en France pour les patientes, elles ne le sont pas pour la collectivité qui paye le matériel, les émoluments des médecins, du personnel médical et des agences qui organisent les campagnes de publicité.

C'est donc une levée de boucliers qui a eu lieu à l'annonce des résultats de l'étude canadienne.

L'American Cancer Society s'est hâtée de publier un communiqué expliquant que la mammographie reste recommandée :
« L'étude canadienne montre que le dépistage ne réduit pas le nombre de décès par cancers du sein, mais provoque des surdiagnostics, autrement dit des cancers qui ont été trouvés et traités, alors qu'ils n'auraient jamais évolué ni posé de problèmes. »
« Mais ces conclusions sont contradictoires avec une douzaine d'études cliniques utilisées par les experts en cancer du sein. Elles contredisent aussi le consensus de la plupart des experts, qui estiment que le dépistage réduit le risque relatif de décès de 15 % chez les femmes âgées de 40 à 59 ans [6]. »

Réduire le risque relatif de 15 %, cela semble formidable effectivement.

Mais cette présentation est trompeuse. Lorsque vous regardez les chiffres, la réalité est la suivante : sur 1000 femmes qui se font dépister sur une période de 20 ans, il y a parmi elles 5 décès par cancer du sein au lieu de 6 si elles ne s'étaient pas fait dépister.

« Cela fait une vie sauvée en vingt ans, c'est déjà ça », pourrait-on se dire.

Certes. Mais c'est oublier que, sur cette période, 40 % des femmes qui se seront fait régulièrement dépister auront eu une fausse alerte, avec des dégâts considérables [7].
Les dégâts des fausses alertes
Les fausses alertes ne sont pas innocentes.

D'abord, bien sûr, elles provoquent toujours une angoisse horrible chez les victimes.

Certaines sombrent dans la panique. D'autres dans la dépression.

Pour confirmer le diagnostic, il faut une autre séance de rayons X, et cela à dose supérieure, augmentant l'irradiation du sein.

Ensuite, il faut souvent faire une biopsie (piquer dans le sein pour prélever des cellules). Cette opération risque de provoquer une diffusion des cellules cancéreuses s'il y en a.

Si l'on constate que les cellules sont cancéreuses, cela ne veut pas forcément dire que la tumeur est dangereuse. Pourtant, il est impossible pour la femme de ne pas être extrêmement inquiète. Elle recherchera un traitement. C'est normal.

La femme doit subir une opération pour se faire enlever la tumeur et plus souvent un lobe du sein voire le sein entier. En général, ces traitements sont suivis de séances de radiothérapie, ainsi qu'une thérapie hormonale pendant 5 ans.

Les conséquences sont graves :
• La radiothérapie augmente le risque de décès cardiaque de 25 %. Elle est particulièrement dangereuse quand elle touche le sein gauche, du même côté que le cœur.
• Elle augmente le risque de cancer du poumon de 80 % [8].
• La thérapie hormonale, en général le tamoxifène, bloque les effets des œstrogènes dans l'organisme, ce qui provoque des baisses de moral, diminue la libido, entraîne une sécheresse vaginale et augmente le risque de caillot sanguin et d'attaque cérébrale.
Le dépistage par mammographie détecte beaucoup de cancers bénins mais ne réduit pas le nombre de tumeurs mortelles
Une étude menée par Peter Gotzsche, directeur du Nordic Cochrane Center de Copenhague, a montré qu'un tiers des femmes au Danemark sont victimes de « surdiagnostic », c'est-à-dire d'un cancer détecté alors qu'il n'aurait jamais posé problème. Dans d'autres pays comme l'Angleterre, l'Australie et la Suède, ce taux dépasserait les 50 %.

La mammographie détecte en effet 30 % de carcinomes canalaires in situ, un type de cancer du sein peu dangereux, et dont la médecine est incapable de prédire l'évolution.

Seuls 20 à 30 % d'entre eux deviennent agressifs, et au bout de vingt ans seulement [9].

Mais dans le doute, de nombreuses femmes préfèrent se faire opérer pour chasser l'angoisse du cancer.

Elles subissent toutes les angoisses et les souffrances d'une personne victime d'un véritable cancer, alors que si elles ne s'étaient pas fait dépister, leur cancer aurait pu :
1. Ne jamais se révéler : beaucoup de cancers repérés par mammographie sont à évolution si lente que la personne serait morte d'une autre cause avant que le cancer ne se révèle ; elle n'en aurait jamais souffert et, plus important encore, elle ne s'en serait jamais inquiétée.
2. Régresser naturellement : on l'oublie souvent, mais les cellules cancéreuses sont naturellement la cible de notre système immunitaire. Il n'est pas rare que de petites tumeurs disparaissent d'elles-mêmes (pour améliorer le fonctionnement de l'immunité contre les cellules cancéreuses on peut notamment prendre de la vitamine D).
3. Le cancer aurait aussi pu se révéler bien plus tard : lorsque le cancer est décelé de façon précoce, les traitements provoquent souffrance et angoisse immédiatement. Ce n'est pas neutre. Ce sont souvent les « belles années » qui sont ainsi compromises. Tout cela pour éviter le risque d'un cancer qui se serait révélé peut-être bien plus tard, à une période de la vieillesse où la bonne santé n'est plus aussi cruciale.
4. En outre, plus le temps passe, plus efficaces sont les traitements du cancer du sein. C'est une raison de plus de ne pas chercher à se faire dépister trop vite. La mammographie permet surtout de détecter les cancers à évolution lente, qui sont les moins dangereux. Selon une étude de H. Gilbert Welch, spécialiste du cancer à la Geisel School of Medicine (USA), le dépistage généralisé du cancer n'a pas réduit le nombre de tumeurs agressives de stade avancé, les plus dangereuses [10].
5. Actuellement, le cancer du sein est une maladie si redoutée que la plupart des femmes s'aperçoivent qu'elles ont une boule dans le sein à temps pour recevoir les meilleurs traitements.
Des cancers du sein qui disparaissent d'eux-mêmes
Une nouvelle étude publiée dans Archives of Internal Medicine a confirmé ce que nous étions très nombreux à soupçonner : de nombreuses tumeurs mammaires se résorbent spontanément. Elles disparaissent d'elles-mêmes, totalement.

Les femmes qui se font dépister se croient touchées par le cancer. On les opère, elles subissent des rayons et des chimiothérapies. Mais cette étude, menée par des chercheurs américains et norvégiens, révèle que 22 % des cancers détectés par mammographie régressent au point de ne plus être détectables au bout de six ans.
Le paradoxe du dépistage
Et pourtant, le dépistage du cancer du sein n'a jamais été aussi populaire qu'actuellement.

Les foules le réclament, les politiciens en promettent plus, les stars de la télé en rajoutent.

Le spécialiste du dépistage Peter Gotzsche propose une explication intéressante à ce phénomène.

Selon lui, « plus les femmes en bonne santé sont victimes de surdiagnostic lors du dépistage, plus elles sont satisfaites parce qu'elles pensent "le dépistage m'a sauvé la vie" ».

Traitées inutilement d'un cancer qui, de toutes façons, ne leur aurait jamais causé aucun tort, elles croient devoir leur survie au dépistage et au progrès médical.

Alors qu'elles sont souvent les victimes mutilées du système, elles en deviennent les avocates les plus enthousiastes, incitant d'autres femmes autour d'elles à se faire dépister à leur tour.

Cette approche n'est pourtant pas raisonnable. Les données scientifiques actuelles ne la justifient pas. Il est par contre très important d'informer les femmes des moyens naturels de réduire le risque de cancer du sein.
Comment réduire le risque de cancer du sein naturellement
Pour réduire efficacement le risque de cancer du sein, il faut limiter son exposition aux hormones féminines de synthèse (du type pilule contraceptive), surtout avant 20 ans.

L'usage de la pilule avant 20 ans augmente de 45 % le risque de cancer du sein à l'âge de 40 ans chez les femmes porteuses du gène BRCA1 [11], mais très probablement aussi chez les autres.

Tomber enceinte avant 30 ans réduit le risque de cancer du sein. Plus une femme porte d'enfants, plus elle est protégée contre le cancer du sein. Réciproquement, ne pas du tout porter d'enfants (nulliparité) accroît le risque de cancer du sein.

Une célèbre étude publiée dans Science en 2003 a montré l'effet protecteur de l'exercice physique contre le cancer du sein, surtout pratiqué à l'adolescence. Chez les adultes, le sport pourrait diminuer le risque de cancer du sein en abaissant le niveau d'hormones et de facteurs de croissance. L'activité sportive régulière dans l'enfance peut aussi retarder l'apparition des règles, ce qui diminue la période d'exposition aux œstrogènes et réduit le risque de cancer du sein [12].

Perdre du poids est particulièrement efficace. Une femme qui perd 4,5 kg entre l'âge de 18 et 30 ans diminue de moitié son risque de cancer du sein [13].

L'étude française E3N a démontré que les femmes qui ont le taux de vitamine D le plus élevé ont 25 % de risque de cancer du sein en moins. Nous sommes en plein mois de décembre, il n'y a plus assez de soleil, n'oubliez pas de prendre tous les jours un peu de vitamine D !
De bonnes bactéries intestinales protègeraient contre le cancer du sein
Enfin, les chercheurs s'intéressent de plus en plus au microbiome (les bactéries vivant dans l'intestin) comme facteur de protection contre le cancer du sein.

Des expériences menées par Susan Erdman, microbiologiste au MIT (Cambridge, USA) ont montré que les antibiotiques et la « malbouffe » modifient la flore intestinale, nous rendant plus vulnérables aux infections, à l'inflammation, ce qui augmente notre risque de cancer du sein, des ovaires et de la prostate.

Selon elle, « dans le futur, les thérapies qui ciblent le microbiote (flore intestinale) pourraient diminuer le risque de cancer », explique-t-elle dans le dossier sur le cancer du sein publié dans Nature le 19 novembre 2015.

À ma connaissance, la meilleure façon de le faire est de manger beaucoup de légumes frais et bios contenant des prébiotiques (nourriture pour les bactéries des intestins), et de prendre de bons probiotiques (bactéries capables de s'implanter dans l'intestin et d'y exercer une action favorable : Lactobacillus gasseri, Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus Casei, Streptococcus thermophilus en particulier, à au moins 10 milliards d'unités par prise (et plus de 20 milliards si possible).

À noter qu'une bonne flore intestinale et une alimentation saine provoqueront aussi un retour spontané vers votre poids optimal : des études ont démontré que les femmes dont l'indice de masse corporelle (IMC) est de 31,1 ou plus risquent 2,5 fois plus de développer un cancer du sein que celles dont l'IMC est de 22,6 ou moins [14].

Et pour plus de conseils, je vous recommande la dernière édition d'Alternatif Bien-Être et son dossier complet sur le cancer du sein. Vous y découvrez les 2 tests à faire chez vous impérativement avant d'envisager un dépistage ainsi qu'une stratégie complète de prévention et d'accompagnement.

Ce numéro est complété dans la prochaine édition par un dossier sur la ménopause et les hormones substitutives. Vous apprendrez lesquelles choisir, sous quelle forme et à quelle posologie. C'est informations sont très importantes car des hormones de synthèse font augmenter considérablement votre risque de cancer du sein.

À votre santé !
Jean-Marc Dupuis

Lettre du Professeur Henry JOYEUX



Soigner la Terre, c'est soigner l'Homme
J'étais la semaine dernière avec Pierre Rabhi en conférence à l'Ecole d'ingénieurs de Purpan, à Toulouse.

Plusieurs élèves m'ont alerté du fait que le mot « agriculture » a disparu du titre de l'école. Il n'y a pas si longtemps, quand les jésuites étaient encore présents, elle s'appelait « École supérieure d'agriculture de Purpan ».

L'agriculteur devenant le premier acteur de santé, il est urgent que l'agriculture prenne sa vraie place.

J'ai beaucoup appris de Pierre Rabhi et des nombreuses questions des élèves et du grand public. Voici les questions les plus importantes que nous avons reçues :

1. Le lien entre notre alimentation et les maladies développées dans notre société est-il scientifiquement prouvé, et le cas échéant, dans quelle mesure ?

Il est démontré que 48 à 50 % des cancers sont liés à de mauvaises habitudes alimentaires qui réduisent nos défenses immunitaires.

Évidemment, il y a aussi d'autres facteurs en cause : le tabac, les pollutions, les perturbateurs endocriniens (le premier étant évidemment la pilule, mais personne n'ose le dire). Le stress, surtout chronique, joue aussi un rôle néfaste car il diminue nos défenses.

Nous sommes débordés de patients atteints de cancers à tous les niveaux de l'organisme, de maladies auto-immunes qui peuvent toucher selon les susceptibilités génétiques tous les organes :
•La thyroïde avec la thyroïdite

•Le tube digestif avec la maladie de Crohn et la rectocolite ulcéro-hémorragique, avec toutes leurs complications articulaires, oculaires, cutanées

•Les maladies de peau avec le lupus et la sclérodermie

•Les maladies rhumatismales avec la spondylarthrite ankylosante, les polyarthrites et même les maladies neurologiques avec sclérose en plaques (SEP), sclérose latérale amyotrophique (SLA), Alzheimer et Parkinson

•Les maladies musculaires et tendineuses (fibromyalgie, myosites et tendinites)...

Bref, il est logique que notre organisme réponde à sa façon à toutes les intoxications liées à de mauvais comportements alimentaires et qui concernent notre vie quotidenne. Les allergies et intolérances alimentaires sont actuellement légion, y compris chez les enfants. Les vaccinations trop nombreuses et trop précoces sont en cause, mais ne le dites à personne, vous seriez taxés d'être antivaccins (ce qui n'est pas vrai).

2. Au fil de votre parcours, qu'avez-vous observé dans les comportements alimentaires de notre société, que vous déconseillez absolument ?

Il est réconfortant de constater la prise de conscience qui est en train de se produire. Le grand public, toutes les générations confondues, sait maintenant que nos habitudes alimentaires associées à d'autres comportements de vie sont à la base de notre santé.

C'est pourquoi il y a tant de monde dans les conférences et tant d'émissions audiovisuelles sur les sujets de santé. Le danger c'est que la plupart des émissions de santé dirigées par des médecins, plus propagandistes qu'hommes ou femmes de santé, sont sponsorisées astucieusement par les lobbies de l'agroalimentaire et des laboratoires pharmaceutiques.

Nous consommons 80 % de produits animaux et 20 % de végétaux. Il faut inverser ce rapport et nous serons en bien meilleure santé. Nous devons choisir surtout des produits issus d'une agriculture de qualité, biologique, biodynamique, permaculture, agroforesterie pour mieux produire, mieux manger, mieux vivre. C'est le bonheur.

3. S'il y a trois règles de base à respecter en matière d'alimentation pour conserver une bonne santé, quelles sont-elles ?
•Mastiquer longuement tout ce que nous mettons dans notre palais des saveurs. Chaque bouchée doit être mastiquée au moins 20 fois, idéalement 35 fois. On stimule ainsi le goût et l'odorat. N'oubliez pas que vous refaites les papilles de votre langue tout les 10 jours et votre odorat tout les 3 mois. Les premiers signes de l'Alzheimer et du Parkinson, bien avant perte de mémoire et tremblements, sont la diminution du goût et de l'odorat. Leur stimulation est donc nécessaire.

•Moins de produits laitiers de vache (ils contiennent trop de lactose, trop de calcium et trop de facteurs de croissance), moins de viandes rouges et charcuteries (ils contiennent trop d'acides gras saturés et de sel) à remplacer par poissons, fruits de mer et viandes blanches.

•Plus de fruits frais, de légumes, de légumineuses et de céréales issues d'une agriculture biologique de proximité. Si la cuisson est nécessaire, celle qui est la meilleure pour les goûts et la santé est la cuisson à la vapeur douce, avec un cuit-vapeur ayant un grand compartiment inférieur, à un seul étage avec des trous de 0,7 mm pour laisser passer largement la vapeur, et dont le couvercle est bombé. C'est la plus courte et la plus saine de toutes les cuissons si elle est bien pratiquée. Elle ne dépasse pas 95°C, conserve les meilleurs nutriments et élimine les produits toxiques.

4. En ayant de bonnes habitudes alimentaires dès le début de sa vie, pensez-vous sincèrement que l'on puisse éviter de développer un cancer, du diabète ou une obésité ?

Certainement. Cela commence par l'allaitement maternel qui n'est pas assez valorisé en France, et pour cause. On préfère pousser, par des publicités aux allégations nutritionnelles alléchantes, les laits maternisés qui ornent de manière outrancière les devantures de la plupart des pharmacies. En Australie comme en Allemagne ou en Scandinavie, plus de 90 % des femmes allaitent leur bébé, comme le recommande l'OMS, 6 mois intégralement et une année de plus matin et soir avant et au retour du travail.

En France on donnait largement dans les maternités du « parlodel » ou « bromocriptine », médicament dangereux qui bloque la lactation et qui devrait être interdit dans cette indication.

Aux conseils alimentaires que nous donnons, il faut ajouter une activité physique qui fait transpirer pour éliminer les produits toxiques – de plus en plus nombreux – que nous respirons et consommons sans le savoir.

Nous sommes trop sédentaires. Regarder la télé 3 h 50 par jour, c'est assurément le surpoids et l'obésité, le diabète de type II et celui de type III qui n'est autre que l'Alzheimer, la maladie neurodégénérative qu'on promet à presque toutes les personnes âgées. Elle peut toucher tous les milieux sociaux dès 65 ans. Même un ancien président des USA ou chez nous de la République sont touchés.

Regarder n'importe quoi à la télé, c'est perdre des neurones alors que nous sommes capables d'en gagner au moins 700 par jour. La télé actuelle, dans ses émissions people, est la plus belle entreprise d'anesthésie des consciences, alors qu'elle pourrait faire tant de bien à toutes les générations. Je propose déjà de l'éteindre pendant les repas de midi ou du soir, et de la supprimer des restaurants.

5. Si l'on modifie son comportement alimentaire « en cours de route », cela réduit-il significativement les risques, d'après vous ? Si oui, comment ?

Évidemment ! Quand vous avez été traité pour un cancer du sein ou de la prostate, ou du côlon, du poumon, du rein... vous n'avez pas envie de faire une récidive. C'est pourquoi j'ai publié deux livres : l'un sur le cancer du sein avec mon excellente collègue gynécologue Bérengère Arnal, de Bordeaux – « Comment enrayer l'Epidémie des cancers du sein et les récidives » – et même chose sur le cancer de la prostate avec l'excellent radiothérapeute le Dr HM Hay.

On guérit aujourd'hui statistiquement près de 50 % des patients atteints de cancer, parce que le diagnostic est fait assez tôt. Les 50 % que nous ne guérissons pas, c'est que nous les voyons trop tard, à un stade avancé de la maladie. Dans un proche avenir – cela a déjà commencé – nous ferons passer les 50 % que nous guérissons dans la prévention, et les 50 % que nous ne guérissons pas dans l'espace diagnostic précoce.

J'ai déjà dit et écrit que nous pourrions guérir tous les cancers en 2045, un siècle après la création des Instituts du cancer par le Général de Gaulle. C'est pourquoi je ne cesse de me battre pour la prévention.

Les médecins devraient donner des ordonnances de prévention plus que des prescriptions médicamenteuses inutiles et souvent dangereuses. Là est l'avenir de la médecine.

6. Avec l'usage de pesticides dans les cultures, les hormones qui se retrouvent dans nos cours d'eau, la pollution générée par notre société industrialisée, etc... N'est-il pas illusoire de croire que nous pourrons rester en bonne santé grâce à une bonne alimentation, puisque celle-ci est obligatoirement « contaminée » par tous ces éléments ?

Nous savons où se stockent ces produits dangereux dans notre corps – dans le tissu gras sous la peau – et comment les éliminer : par la transpiration. Mieux que le hammam, l'activité physique qui fait transpirer abondamment est utile pour éliminer ces produits. C'est à cela que sert la transpiration par nos glandes sudoripares.

Nous sommes des bipèdes pas seulement pour marcher, mais capables de courir, quelle que soit l'activité sportive. Cette activité physique régulière transforme dans notre cerveau les neuromédiateurs du pessimisme (déprime, jalousie, agressivité, insomnie...) en neuromédaieurs de l'optimisme (imagination, créativité, partage, bonheur, joies, sommeil réparateur sans somnifères...).

7. Lors de vos conférences, vous abordez en trois heures une multitude de points comme le diabète, l'obésité, les cancers, les maladies de peau chez les jeunes, les vaccins... peut-on être vraiment exhaustif en une seule soirée, ou bien, au final, tous ces thèmes se rejoignent-ils ?

Certainement pas exhaustif. Mais mon objectif est de faire réfléchir pour que le plus grand nombre change ses habitudes alimentaires. J'étais récemment avec mon ami Pierre Rabhi et la synthèse de notre conférence commune fut sa phrase : « Soigner la terre, c'est soigner l'homme. »

La terre nous est donnée pour savoir la respecter. Quand un agriculteur intoxique la terre pour soi-disant obtenir une récolte plus abondante, cela ne dure pas longtemps. Une année, deux tout au plus. Ensuite il faut racheter les semences. On s'est moqué des paysans, ils ont compris et ne vont plus se faire avoir. Pierre Rabhi est un éveilleur de conscience et d'humanité.

Nous sommes complémentaires et convaincus que le prochain président de la République doit comprendre que l'avenir appartiendra à un ministère d'État chargé de l'Agriculture et de la Santé. Car il faut valoriser les agriculteurs, ceux qui nous fournissent des produits de qualité, de proximité, bio, qui nous maintiennent en bonne santé, et refuser une agriculture productiviste faite d'AGM (aliments génétiquement modifiés) parce qu'on trafique la nature avec un seul objectif : le business qui ne voit en nous que des consommateurs. Le grand public l'a compris et se fera de moins en moins avoir. Les étiquetages doivent préciser la provenance des produits que nous voulons consommer et de quel type d'agriculture ils sont issus.

8. Vos prises de position ne font pas toujours l'unanimité, notamment avec la récente polémique sur les vaccins ou la corrélation que vous faites entre la consommation de lait de vache et le développement de cancers... que répondez-vous à vos détracteurs sur ces deux points ?

Je ne crains pas leurs arguments trop souvent liés à des lobbies. En voici deux, imparables :
•Le calcium des produits végétaux, quand ils sont bien mastiqués, est absorbé par le tube digestif jusqu'à 75 %, alors que le calcium d'origine animale est absorbé au maximum à 25 %... Nous consommons trop de calcium et les excès de calcium du plan national de nutrition santé ne sont pas utiles à notre santé, contrairement à ce que chantent les lobbies.

Il faut choisir les produits latiers solides des petits animaux, chèvres et brebis qui ont plus de goût, lesquels nous rassasient plus vite et nous apportent avec une seule portion par jour suffisamment de calcium et pas trop de facteurs de croissance.

Evidemment, 4 à 6 fruits frais de saison, de proximité et si possible bio apportent du calcium avec en plus les fruits secs, amandes, noix, noisettes... C'est le meilleur calcium car il est plus fortement biodisponible.

•Le meilleur vaccin pour un nouveau-né, c'est le lait de sa maman car il contient tout ce qu'il faut en anticorps et molécules protectrices de la santé du bébé. Quant au système immunitaire de l'enfant, je le répète sans cesse, il n'est pas mature avant 1000 jours après la conception, soit le temps de la construction embryonnaire puis fœtale de 270 jours, auquel il faut ajouter 2 années après la naissance. Il faut donc revoir de fond en comble le carnet de vaccinations.

Le débat grand public qui va s'ouvrir à propos des vaccins « obligatoires » ou « recommandés » va être utile – merci Madame la ministre – et démontrera que la vaccination « ça se discute », que c'est un acte médical authentique dont le médecin prescripteur est responsable, et pas un homme ou une femme politique...

9. Que conseillez-vous au grand public pour qu'il s'y retrouve dans tout ce qu'il peut entendre à propos de l'alimentation aujourd'hui ?

D'avoir un peu d'esprit critique. Se poser cette simpe question : quand le couple de docteurs XY et XX passe très souvent à la télé pour me parler de santé, cela rapporte combien à la chaîne, sans parler de leurs rémunérations, primes et autres subsides ?

Sont-ils vaiment scientifiques et sincères ou cherchent-ils à me faire passer une nouvelle technique, un dernier vaccin, le dernier somnifère ou anticoagulant, la dernière statine... dont je n'ai pas besoin ?

10. Enfin, j'imagine que vous recherchez toujours de nouvelles pistes de réflexion afin de perfectionner encore les conseils que vous donnerez au public en matière d'alimentation : quel est le thème qui vous occupe actuellement ?

Tout ce qui concerne l'humain, ce que j'appelle « l'anthropo-logique » m'intéresse. Il y a évidemment l'alimentation et toutes les maladies qu'elle peut engendrer ou éviter. Il y a aussi tout le domaine de l'affectivité et de la sexualité, car j'ai compris qu'on ne peut pas vivre sans amour. Mais d'où vient l'amour, à quoi sert-il et où va-t-il ? Ce sera l'objet peut-être d'une prochaine conférence et de prochaines lettres.

Belle semaine,
Professeur Henri Joyeux

 
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